Depuis des temps immémoriaux, l'adjudication et obtention de titres de noblesse a été étroitement reliée à des mérites patrimoniaux. Au temps passé, quand le système juridique régnant en Europe était le féodalisme, normalement les titres de noblesse étaient liés à des fiefs, des terres et des entités susceptibles d'achat et de vente.
Anciennement, en France, Italie, Allemagne, Espagne et les pays du Saint Empire Romain, ainsi qu'en Angleterre, Pays de Galles, Écosse, Irlande et même en Russie, en Hongrie et en Pologne, et aussi dans l'Empire Byzantin et le Royaume Franc de Jérusalem et d'autres états souverains de l'époque des croisades, il était possible d'acheter un titre de noblesse, moyennant un acte de vente, au moyen duquel les fiefs et les titres de noblesse étaient vendus. Parfois, cela requérait un permis royal, quoique cela n'était pas toujours nécessaire et qu'il était possible de vendre un titre de noblesse au moyen de certains actes authentiques passés par-devant notaire.